L’évolution exponentielle de l’intelligence artificielle (IA) impacte profondément tous les aspects de la société moderne, incitant les gouvernements du monde entier à réfléchir et à entreprendre des actions cruciales pour encadrer, réguler et promouvoir son développement et son utilisation de manière sécurisée, fiable et propice à la prospérité tout en favorisant l’inclusivité de toutes les composantes de la population.
À commencer par la nécessité de mettre en place des cadres réglementaires et législatifs adaptés. C’est un point de départ essentiel pour guider l’évolution de l’IA. Ces cadres doivent garantir la sécurité des utilisateurs, protéger la confidentialité des données et assurer la transparence et l’intégrité des décisions prises par les algorithmes. Des normes éthiques claires sont souhaitables pour prévenir les biais et promouvoir une utilisation responsable de cette technologie à double tranchant.
Le Maroc dispose d’un cadre réglementaire intéressant en matière de protection des droits numériques, comprenant des exemples tels que la loi 09-08 relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel, la loi 53-05 relative à l’échange des données juridiques, la loi 05-20 relative à la cybersécurité, la loi 43-20 relative aux services de confiance pour les transactions numériques, la constitution de 2011 garantissant les libertés et droits fondamentaux, l’adhésion aux traités et conventions internationales, etc.
Il est désormais nécessaire d’actualiser quelques lois existantes, dont certains articles sont devenus obsolètes, et de combler les lacunes en matière d’intelligence artificielle à travers une accélération de la production législative. Cet effort devrait s’inscrire dans le cadre d’une vision stratégique concertée, intégrée et partagée par l’ensemble des composantes gouvernementales afin de saisir toutes les opportunités offertes par cette technologie transformative et d’en éviter les risques. Il s’agit d’un sujet transversal affectant tous les secteurs socio-économiques et bien d’autres encore. Cette vision nécessite une gouvernance appropriée.
Nous préconisons la création d’une agence nationale dédiée à l’intelligence artificielle, chargée d’exécuter et de superviser la mise en place d’une politique publique cohérente véritable en la matière. Cette agence serait chargée de coordonner les efforts nationaux pour promouvoir l’innovation et l’adoption de l’IA, tout en assurant la conformité aux normes éthiques et légales.
Cette agence faciliterait également la collaboration entre les secteurs public et privé, favoriserait la recherche et le développement, et soutiendrait la formation des talents nécessaires à l’économie numérique de demain. En outre, elle jouerait un rôle crucial dans la sensibilisation du public et la création de partenariats internationaux pour renforcer la position du Maroc comme un acteur clé dans le paysage mondial de l’IA.
Le Maroc pourrait devenir un hub régional pour l’IA, stimulant ainsi l’économie numérique non seulement nationalement mais aussi à travers le continent africain, en contribuant à une croissance inclusive et durable. Cette orientation s’aligne avec les ambitions du Royaume vis-à-vis de son continent d’appartenance.
Il est également capital de mettre en place un écosystème encourageant l’investissement dans la recherche et le développement. Cela peut être réalisé à travers des partenariats public-privé, des incitations fiscales pour stimuler l’innovation et la compétitivité ainsi que l’exploration du potentiel de la coopération internationale. Il s’agit aussi d’encourager la création de startups spécialisées en IA et de soutenir leur croissance afin de dynamiser l’écosystème entrepreneurial et de créer des emplois de haute valeur ajoutée.
Les cursus universitaires devraient être revisités et mettre en place des programmes de formation pour développer les compétences nécessaires à l’ère de l’IA. Cela inclut la formation en intelligence artificielle, en science des données, en éthique de l’IA et en cybersécurité, ainsi que des programmes de reconversion pour les travailleurs dont les emplois sont susceptibles d’évoluer ou de disparaître carrément.
Pour optimiser les avantages sociaux et économiques de l’IA, il est impératif de veiller à ce que cette technologie soit accessible à tous les citoyens. Cela nécessite de réduire les disparités numériques, de mettre à niveau les infrastructures numériques et de veiller en permanence à ce que les solutions cibles d’IA conçues soient inclusives et qu’elles répondent aux besoins des personnes en situation de handicap et des populations marginalisées.
En conclusion, l’aspiration du Maroc à utiliser l’IA comme levier de développement économique et social doit reposer sur des fondations solides de gouvernance, d’innovation et d’inclusion. En embrassant ces principes, le pays peut concrétiser son ambition de façonner un avenir technologique équitable et prospère pour tous ses citoyens, tout en jouant un rôle moteur dans la transformation numérique de l’Afrique.
Le Maroc dispose d’un cadre réglementaire intéressant en matière de protection des droits numériques, comprenant des exemples tels que la loi 09-08 relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel, la loi 53-05 relative à l’échange des données juridiques, la loi 05-20 relative à la cybersécurité, la loi 43-20 relative aux services de confiance pour les transactions numériques, la constitution de 2011 garantissant les libertés et droits fondamentaux, l’adhésion aux traités et conventions internationales, etc.
Il est désormais nécessaire d’actualiser quelques lois existantes, dont certains articles sont devenus obsolètes, et de combler les lacunes en matière d’intelligence artificielle à travers une accélération de la production législative. Cet effort devrait s’inscrire dans le cadre d’une vision stratégique concertée, intégrée et partagée par l’ensemble des composantes gouvernementales afin de saisir toutes les opportunités offertes par cette technologie transformative et d’en éviter les risques. Il s’agit d’un sujet transversal affectant tous les secteurs socio-économiques et bien d’autres encore. Cette vision nécessite une gouvernance appropriée.
Nous préconisons la création d’une agence nationale dédiée à l’intelligence artificielle, chargée d’exécuter et de superviser la mise en place d’une politique publique cohérente véritable en la matière. Cette agence serait chargée de coordonner les efforts nationaux pour promouvoir l’innovation et l’adoption de l’IA, tout en assurant la conformité aux normes éthiques et légales.
Cette agence faciliterait également la collaboration entre les secteurs public et privé, favoriserait la recherche et le développement, et soutiendrait la formation des talents nécessaires à l’économie numérique de demain. En outre, elle jouerait un rôle crucial dans la sensibilisation du public et la création de partenariats internationaux pour renforcer la position du Maroc comme un acteur clé dans le paysage mondial de l’IA.
Le Maroc pourrait devenir un hub régional pour l’IA, stimulant ainsi l’économie numérique non seulement nationalement mais aussi à travers le continent africain, en contribuant à une croissance inclusive et durable. Cette orientation s’aligne avec les ambitions du Royaume vis-à-vis de son continent d’appartenance.
Il est également capital de mettre en place un écosystème encourageant l’investissement dans la recherche et le développement. Cela peut être réalisé à travers des partenariats public-privé, des incitations fiscales pour stimuler l’innovation et la compétitivité ainsi que l’exploration du potentiel de la coopération internationale. Il s’agit aussi d’encourager la création de startups spécialisées en IA et de soutenir leur croissance afin de dynamiser l’écosystème entrepreneurial et de créer des emplois de haute valeur ajoutée.
Les cursus universitaires devraient être revisités et mettre en place des programmes de formation pour développer les compétences nécessaires à l’ère de l’IA. Cela inclut la formation en intelligence artificielle, en science des données, en éthique de l’IA et en cybersécurité, ainsi que des programmes de reconversion pour les travailleurs dont les emplois sont susceptibles d’évoluer ou de disparaître carrément.
Pour optimiser les avantages sociaux et économiques de l’IA, il est impératif de veiller à ce que cette technologie soit accessible à tous les citoyens. Cela nécessite de réduire les disparités numériques, de mettre à niveau les infrastructures numériques et de veiller en permanence à ce que les solutions cibles d’IA conçues soient inclusives et qu’elles répondent aux besoins des personnes en situation de handicap et des populations marginalisées.
En conclusion, l’aspiration du Maroc à utiliser l’IA comme levier de développement économique et social doit reposer sur des fondations solides de gouvernance, d’innovation et d’inclusion. En embrassant ces principes, le pays peut concrétiser son ambition de façonner un avenir technologique équitable et prospère pour tous ses citoyens, tout en jouant un rôle moteur dans la transformation numérique de l’Afrique.