La GFT c’est, tout d’abord, la capacité d’une collectivité territoriale à acquérir une solide visibilité, de ses prévisions, de ses projets, de ses programmes, par son travail, son sérieux, ses compétences, son expérience et sa personnalisation de l’expérience, financière bien évidemment, mais aussi socioéconomique et environnementale dans la gestion de la chose publique territoriale, laquelle se répercute inévitablement sur l’ensemble du territoire.
La GFT c’est aussi l’aptitude, et la responsabilité, à l’aide de ratios, de paradigmes et d’indicateurs financiers, conjoncturels et structurels, à pouvoir manier les fonds et conduire les affaires publiques de la collectivité comme un bon père de famille.
La GFT c’est enfin, pour être performante, la considération d’un certain nombre de paramètres : structure, mode d’organisation, moyens, objectifs, innovation, audit et évaluation, sans lesquels ladite gestion serait un vain mot.
D’abord, les collectivités territoriales représentent une réalité socioéconomique, environnementale et institutionnelle de proximité indispensable. Elle aurait été un puissant levier de développement durable si elle avait été un réel palier du pouvoir sévèrement responsable. Néanmoins, en l’état actuel des choses, cette stratégie institutionnelle, dichotomique, manichéiste, est aux antipodes d’une réelle décentralisation.
Ensuite, la décentralisation elle-même, au sens scientifique, c’est-à-dire du point de vue de la science administrative, serait fondée sur quatre moyens incontournables : financiers, humains, juridiques, et matériels. Des moyens sur la base desquels l’État en question occuperait une place bien précise dans l’échelle de gradation des modes d’organisation du pouvoir dans les sociétés globales, à l’exemple du modèle britannique.
En troisième lieu, la régionalisation, au sens scientifique, c’est-à-dire du point de vue de la science politique, est un degré très élevé par rapport à la décentralisation réelle. Il nécessiterait un réel territoire, un gouvernement propre, et un Parlement propre, à l’exemple du modèle italien.
En quatrième lieu, la finance s’occupe de la recherche des ressources de la collectivité, de la destination de ces ressources, visant ainsi un investissement optimal, et la gestion de l’ensemble avec une stratégie et une vision ayant pour finalité ultime les services publics, l’intérêt général et l’ordre public.
En cinquième lieu, l’autonomie territoriale est la capacité de la structure territoriale à financer ses immobilisations, ses investissements et ses projets avec ses potentialités socioéconomiques et financières propres sans dépendre lourdement ni des finances de l’État, ni de celles de l’endettement.
En sixième lieu, l’innovation en général et financière en particulier, est l’aptitude, pour toute organisation, ou pour ces entités territoriales, à générer une stratégie nouvelle en matière de gestion financière territoriale, d’idées, de technologie, d’investissement, de contrôle, de production des services publics territoriaux et de gestion des risques.
En guise de conclusion, je dirais que le bicéphalisme territorial séculier et ses corollaires, de contrôle et de monopole, enracinés dans l’organisation territoriale plombent lourdement le développement socioéconomique et environnemental du pays tant territorial que national. Jilali Chabih, Docteur et HDR, Paris 2 et Paris 5, et Docteur d’État, UCAM, Maroc, en droit, finance, fiscalité, administration et méthodes de recherche.
La GFT c’est aussi l’aptitude, et la responsabilité, à l’aide de ratios, de paradigmes et d’indicateurs financiers, conjoncturels et structurels, à pouvoir manier les fonds et conduire les affaires publiques de la collectivité comme un bon père de famille.
La GFT c’est enfin, pour être performante, la considération d’un certain nombre de paramètres : structure, mode d’organisation, moyens, objectifs, innovation, audit et évaluation, sans lesquels ladite gestion serait un vain mot.
D’abord, les collectivités territoriales représentent une réalité socioéconomique, environnementale et institutionnelle de proximité indispensable. Elle aurait été un puissant levier de développement durable si elle avait été un réel palier du pouvoir sévèrement responsable. Néanmoins, en l’état actuel des choses, cette stratégie institutionnelle, dichotomique, manichéiste, est aux antipodes d’une réelle décentralisation.
Ensuite, la décentralisation elle-même, au sens scientifique, c’est-à-dire du point de vue de la science administrative, serait fondée sur quatre moyens incontournables : financiers, humains, juridiques, et matériels. Des moyens sur la base desquels l’État en question occuperait une place bien précise dans l’échelle de gradation des modes d’organisation du pouvoir dans les sociétés globales, à l’exemple du modèle britannique.
En troisième lieu, la régionalisation, au sens scientifique, c’est-à-dire du point de vue de la science politique, est un degré très élevé par rapport à la décentralisation réelle. Il nécessiterait un réel territoire, un gouvernement propre, et un Parlement propre, à l’exemple du modèle italien.
En quatrième lieu, la finance s’occupe de la recherche des ressources de la collectivité, de la destination de ces ressources, visant ainsi un investissement optimal, et la gestion de l’ensemble avec une stratégie et une vision ayant pour finalité ultime les services publics, l’intérêt général et l’ordre public.
En cinquième lieu, l’autonomie territoriale est la capacité de la structure territoriale à financer ses immobilisations, ses investissements et ses projets avec ses potentialités socioéconomiques et financières propres sans dépendre lourdement ni des finances de l’État, ni de celles de l’endettement.
En sixième lieu, l’innovation en général et financière en particulier, est l’aptitude, pour toute organisation, ou pour ces entités territoriales, à générer une stratégie nouvelle en matière de gestion financière territoriale, d’idées, de technologie, d’investissement, de contrôle, de production des services publics territoriaux et de gestion des risques.
En guise de conclusion, je dirais que le bicéphalisme territorial séculier et ses corollaires, de contrôle et de monopole, enracinés dans l’organisation territoriale plombent lourdement le développement socioéconomique et environnemental du pays tant territorial que national. Jilali Chabih, Docteur et HDR, Paris 2 et Paris 5, et Docteur d’État, UCAM, Maroc, en droit, finance, fiscalité, administration et méthodes de recherche.