Monsieur le président, Honorables membres du jury,
Au moment où le Maroc est pleinement mobilisé dans un processus vertueux de réformes globales à tous les étages de l’exercice du pouvoir, il est plus que nécessaire que le travail d’institutions comme celles de la Cour des comptes et les CRC soit érigé en exemple pour que tous ceux qui acceptent d’assumer des responsabilités de gestion des affaires publiques et de l’argent public soient en même temps prêts à rendre des comptes non seulement à ces institutions mais également à la population au cas où des anomalies apparaissent dans ce processus.
Actuellement, le débat public porte sur la nécessité de préserver des deniers publics car cette préservation devient à la fois une condition d’une gestion optimale des ressources de l’Etat, et un gage de sa sécurité financière. Mais fort malheureusement, il importe de souligner que ce souci n’est pas suffisamment pris en considération par l’ensemble des gestionnaires publics. Les résultats des différentes missions d’évaluation effectuées par les JF corroborent ce constat.
En effet, dans le cadre de ce mémoire, notre intérêt portera sur l’évaluation de la commande par les Juridictions financières, et cela revient à quatre raisons intimement liées :
- Premièrement, le souci majeur d’une entreprise, d’une communauté ou d’un État est la bonne gestion de leurs moyens financiers. Il ne suffit pas de s’ingénier à la diversification de ces derniers mais aussi est-il nécessaire de leur assurer la distribution équitable et honnête par l’intermédiaire d’institutions fiables permettant leur évaluation régulière pour finalement aboutir à leur bonne administration.
- Deuxièmement, conscients de l’impact positif de la bonne gestion sur la qualité des prestations présentées aux citoyens, les pouvoirs publics au Maroc ont exprimé, en l’espace d’une trentaine d’année, leur volonté de combattre la corruption et promouvoir la transparence dans la gestion publique. Cette volonté s’est traduite en priorité dans les marchés publics, notamment dans la réforme assurée par le décret du 5 février 2007 comme dans les projets de réforme prévus pour les années prochaines, dans la mesure où les marchés publics représentent une part importante dans le budget de l’État car leur montant global en 2007 représente environ 100 milliards de dirhams soit l'équivalent de 17,5% du PIB au Maroc.
- Troisièmement, si le Maroc est un pays émergent dont les ressources, au demeurant rares, il doit les utiliser de manière optimale, tant à l’échelon national que local. C’est pourquoi, l’évaluation des commandes publiques constitue une condition nécessaire pour la transparence et l’efficacité de la dépense publique. et ce qui rend également l’évaluation d’ores et déjà un des axes majeurs de la stratégie des juridictions financières en se basant sur les réalisations effectives par rapport aux objectifs assignés et aux moyens mis en oeuvre pour les atteindre. Il ne s'agit pas donc seulement de regarder ce qui se passe à l'intérieur des organismes publics, mais il s'agit plus particulièrement de regarder dans quelle mesure ces organismes modifient et préservent leur environnement, modifient ou préservent la société comme on l'attend d'elles ?
- Quatrièmement, les réformes adaptées par les pouvoirs publics ont, certes, donné des résultats au niveau de certains aspects de la gestion de la commande publique, par contre elles restent insuffisantes dans beaucoup d’autres. Dans ce cadre, lors des missions d’évaluation de la gestion effectuées auprès de certains organismes relevant de leurs compétences, les juridictions financières ont relevé que le bénéfice socio-économique des commandes publiques n’est pas souvent atteint.
- Problématique :
L’intervention des juridictions financières au Maroc réussit-elle à instaurer la culture d'évaluation, qui non seulement devra assurer la sécurité juridique, mais qui également devra répondre au souci de la bonne gestion de la commande publique ?
Cette problématique soulève d'autres questions secondaires, à savoir : Á quoi servent les juridictions financières ? Quelles sont leurs compétences? Quelles sont les procédures de saisine poursuivies devant la Cour des comptes et les CRC ? Est-ce vrai que l’évaluation des juridictions financières ne se confine pas uniquement à vérifier la régularité et la conformité des différents actes de la gestion administrative, comptable et financières, mais embrasse tous les autres aspects de cette gestion pour évaluer les principaux paramètres qui la sous-tendent en terme d’économie, efficacité, efficience, éthique et environnement ? Quel est l'impact des rapports publics de la Cour des comptes sur la gestion quotidienne de la commande publique ? Et enfin, quelles sont les possibilités susceptibles de faire face aux obstacles auxquels se heurtent les juridictions financières au Maroc en la matière?
- Plan et méthodologie de travail :
Pour répondre à notre problématique et aux différentes questions secondaires qu’elle suscite, nous avons envisagé de diviser notre mémoire en deux parties :
La première s’appuie sur une étude juridique des modalités d’intervention des juridictions financières en matière de l’achat public. Alors que la deuxième partie analyse la réalité de la passation et l’exécution de la commande publique à travers les rapports de la Cour des comptes sur les exercices 2006, 2007,2008 et 2009.
Pour la méthodologie de travail, on a choisi :
- De recourir à l’analyse documentaire et à l’étude des textes juridiques, notamment la loi n° 62-99 formant code des juridictions financières.
- D’adopter une approche analytique des rapports publics de la Cour des comptes de 2006 à 2009 en matière de la commande publique.
- D’adopter une approche critique sur les observations étayées dans ces rapports par les magistrats des juridictions financières.
Quant à l’apurement des comptes, le contrôle est exercé sur les organismes publics dotés de comptables publics. Ces derniers sont tenus de produire à la Cour leurs comptes conformément aux dispositions du code des juridictions financières en matière de reddition des comptes. L’objectif de ce contrôle est de vérifier la régularité et la conformité des marchés publics par rapport à la réglementation en vigueur. En cas d’irrégularité, le comptable est sanctionné par un arrêt de débet.
Au niveau de la DBF, le contrôle porte sur les infractions susceptibles d’entacher la gestion de la commande publique conformément aux dispositions des articles 54, 55et 56 du code des juridictions financières. Ce contrôle qui vise les différents intervenants dans l’exécution de la commande publique a pour objectif de s’assurer du respect de la réglementation et d’examiner la matérialité et le service fait.
De son côté, le contrôle de la gestion s’exercé sur tous les intervenants de la gestion des marchés publics. Il a pour objectif de s’assurer de la régularité et de la conformité des marchés publics par rapport à la réglementation en vigueur et de s’assurer de la matérialité. Il a également pour objectif de s’assurer de l’efficacité, de l’efficience et de l’économie du marché et de sa performance en plus de la qualité des prestations fournies aux citoyens.
Á l’issue de ce contrôle, trois canaux de suivi sont prévus, à savoir soit, la formulation des recommandations de nature à améliorer la gestion soit, la saisine en matière de DBF lorsqu’il s’agit d’une responsabilité de gestion soit, enfin, la possibilité d’engager des poursuites pénales ou disciplinaires lorsqu’il s’agit de la responsabilité pénale ou administrative. Vu la place qu’occupe aujourd’hui cette compétence qui va plus en plus vers l’évaluation, nous avons essayé d’analyser la réalité de la passation et de l’exécution de la commande publique à travers les quatre rapports publics des JF.
L’évaluation exercée par la Cour des comptes et les CRC ,au niveau de la passation( identification des besoins du marché public et choix de la procédure) , a permis de soulever plusieurs observations liées notamment, à l’imprécision dans la détermination des besoins, au recours abusif aux marchés négociés et aux marchés dits de régularisation ainsi qu’au non respect du délai de publicité ou de consultation notamment, pour les marchés par appel d’offres restreint en plus des insuffisances en matière d’évaluation des offres techniques et un fractionnement latent des marchés.
Au niveau de l’exécution (au niveau de la direction des opérations de l’exécution du marché, au niveau de modification des prestations objet du marché et au niveau de contrôle et de surveillance et au niveau de la sanction), la Cour a soulevé les remarques suivantes :
- Existence des écarts considérables entre les prestations effectivement exécutées et les prévisions qui étaient établies lors de l’attribution des marchés. Or, l’existence d’un écart important entre le marché attribué et le marché exécuté a pour effet de soustraire à la concurrence les modifications introduites en cours d’exécution, ce qui aboutit à contredire tous les soins pris lors de l’attribution du marché pour respecter le principe d’appel à la concurrence et d’égalité de traitement des soumissionnaires ;
- Le commencement de l’exécution des prestations des marchés et leur réception avant leur approbation par l’autorité compétente ;
- L’infraction des dispositions du Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG), et ce par l’émission de l’ordre de paiement des dépenses en l’absence des justificatifs du service fait ou des attachements dûment établis par le service compétent;
- La réception de travaux qui sont soit, réalisés par une entreprise autre que celle qui a été déclarée titulaire du marché, soit n’ayant pas respecté les conditions d’exécution stipulées dans le marché ;
- La non prise des diligences nécessaires par l’ordonnateur pour obliger le co-contractant à respecter ses engagements contractuels ;
- Le recours à l’émission d’ordres d’arrêt de travaux de complaisance qui ne sont pas motivés par l’un des motifs stipulés par le cahier des prescriptions spéciales ;
- Non application des pénalités de retard;
Les magistrats des JF sont invités en effet à dépasser cette vision juridique étroite en redoublant leurs efforts en matière de l’élaboration des recommandations pour qu’elles puissent refléter le souci d’efficacité plus que le souci de conformité. L’évaluation, si elle se borne à repérer les dysfonctionnements, à identifier les « mauvais élèves », est un exercice facile, rapide mais qui contribue médiocrement à l’amélioration de la gestion de la commande publique. C’est la force d’investigation et de proposition que les rapports publics annuels de la Cour doivent concrétiser effectivement dans les prochaines années.
L’instauration alors d’une culture d’évaluation au sein d’un domaine assez sensible et compliqué, comme celui de la commande publique, est un travail de longue haleine qui nécessite un profond changement de mentalité des ordonnateurs des comptables et des contrôleurs publics.
Au niveau des JF, il faut assurer tous les moyens juridiques, humains et matériels nécessaires à leur fonctionnement. De sa part, les JF doivent chercher des nouvelles pistes d’amélioration d’échange d’informations avec les autres instances de contrôle pour éviter les chevauchements ou les lacunes et optimiser les informations produites, et adopter une stratégie communicationnelle à l’égard des média et de la société civile. L’absence de cette stratégie peut donner une image ennuyeuse, lugubre, dépourvue de transparence, de confiance et d’estime. Les médias s’intéressent souvent aux rapports publics et, pour cette raison, ils peuvent être perçus comme des parties intéressées.
Au niveau des pouvoirs publics, l’amélioration de la gestion de la commande publique passe à travers les pistes d’amélioration suivantes :
- le développement d’une fonction d’achat public ;
- l’harmonisation des multiples réglementations en matière de la commande applicables aux différentes entités publique(services centraux, services déconcentrés de l’Etat, établissements publics, collectivités locales et entreprises publiques ;
- la formation de la ressource humaine ;
- la consolidation des moyens de la commission des marchés pour mener à bien ses attributions en matière d’arbitrage, d’instruction des réclamations et de propositions de réformes de la réglementation ;
- la création des nouveaux outils facilitant l’accès de la société civile et les journalistes à l’information ;
- la diffusion de nouvelles valeurs de reddition des comptes et d’évaluation continue des risques et de transparence dans la gestion publique, permettant de changer les mentalités et les attitudes des ordonnateurs, des comptables et des contrôleurs publics vis-à-vis l’argent public à travers lequel l’Etat satisfait les besoins des citoyens en matière de travaux, de fournitures et de services.
- et enfin la création de sections spécialisées dans les affaires financières dans certains tribunaux pour promouvoir la qualité de traitement des dossiers liés aux crimes financiers.
Monsieur le président, Honorables membres du jury, nous vous remercions de votre bien aimable attention.
Elhabib STATI
-2011-
Convaincu que vos observations et vos remarques ne participent que d'une volonté de nous permettre d'aller de l'avant, je les ai toutes notées, et je vous promets que je vais les prendre en considération dans la version définitive du mémoire.
- Bibliographie :
- Bibliographie en français:
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- Rapport annuel de la Cour des comptes au Maroc relatif à l'année 2008, T.1.
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- Rapport annuel de la Cour des comptes au Maroc relatif à l'année 2009, V.2.
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- Marie-Hélène Granier-Fauquert, Chef de l’équipe projet pour la mise en oeuvre de la LOLF, "Les orientations pour le développement du contrôle de gestion", journée d’étude de la délégation interministérielle à la réforme de l’Etat (DIRE), sous le thème : " Mieux gérer l’Etat : le contrôle de gestion à l’horizon 2005 ", organisée le 2 juillet 2002 à Paris.
- Mohamed Naciri, "Le contrôle juridictionnel dans le dispositif du contrôle des marchés publics", intervention au colloque national sur les marchés publics sous le thème : « gestion des marchés publics: état des lieux et perspectives », organisé par la trésorerie générale du royaume marocain, les 20 et 21 avril 2009.
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- عبد الله حداد :" صفقات الأشغال العمومية ودورها في التنمية " منشورات عكاظ ، شتنبر 2002.
- Thèse :
- محمد مجيدي،"دور المجالس الجهوية للحسابات في تطـوير أداء الجماعات المحلية"، أطروحة لنيل الدكتوراه في الحقوق، و حدة القانون الإداري و علم الإدارة ، جامعة محمد الخامس (أكدال)، الرباط، السنة الجامعية 2006-2007.